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    La qualité microbiologique de la viande de poulet de chair au Sénégal : épidémiologie des campylobacter et des salmonelles

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    Pour répondre au déficit en protéines animales dont souffre l'Afrique et aux besoins croissants d'une démographie urbaine en constante augmentation, les productions avicoles se sont rapidement développées autour des grands centres urbains. Au Sénégal, la production de poulet de chair s'est installée autour de la capitale et approvisionne les marchés de la ville. Cependant, les crises alimentaires en Europe ont ébranlé la confiance du consommateur sénégalais et l'affaire de la dioxine n'a fait qu'amplifier la suspicion sur la viande de volaille. Cette étude a donc pour objectif d'évaluer la qualité microbiologique de ce produit afin destimer les dangers pour la santé publique liés à sa consommation. Une enquête longitudinale de la filière a donc été entreprise pour mettre en évidence les maillons qui peuvent être à l'origine de la contamination du produit. Les résultats des analyses des carcasses de volaille indiquent une forte contamination par les flores indicatrices d'hygiène, par Salmonella (22%) et surtout par Campylobacter (88%). Deux sérotypes, S. Brancaster et S. Glostrup, représentent plus de 50% des isolats de Salmonella. C Jejuni (59%) et C. coli (41%) ont été les seules espèces de Campylobacter isolées. L'élevage constitue Ia source primaire de contamination des volailles par Salmonella et Campylobacter. L'abattage intervient en amplifiant le phénomène des contaminations croisées. La maîtrise des mesures hygiéniques permet de limiter la contamination notamment par Salmonella au niveau des élevages; ceux respectant les règles d'hygiène sont moins contaminés que ceux où ces mesures sont déficientes (21% contre 50%). La maîtrise de l'hygiène est aussi essentielle au niveau de l'abattage et permet d'offrir aux consommateurs des carcasses moins contaminées. Dans des conditions d'hygiène médiocres, l'abattage à sec est à privilégier par rapport à l'abattage humide. La caractérisation génotypique des Campylobacter par macrorestriction montre une forte diversité des isolats, particulièrement C. Jejuni, qui traduit une diversité importante de sources de contamination; elle confirme aussi les phénomènes de contamination croisée au niveau des marchés. La viande de poulet de chair peut donc constituer un danger pour la santé publique mais l'amélioration des pratiques hygiéniques à tous les maillons de la filière, grâce à une sensibilisation des acteurs, reste un facteur prépondérant pour limiter les risques de contamination de la viande de volaille. (Résumé d'auteur

    Risk assessment scenarios to understand the persistence of Rift Valley fever in Comoros (Indian Ocean)

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    Rift Valley Fever (RVF) is an arbozoonosis identified for the first time in Kenya in the 1930s. In 2000, the first apparition of the virus out of Africa was described in the Arabian Peninsula with both animal and human cases. Indian Ocean showed animal and human cases in 2008 in Madagascar where the disease was absent during 17 years while the same year the same year the first human case was diagnosed in Mayotte from a young Comorian. Lots of models described climate drivers of RVF outbreaks. These models failed to predict malagasy outbreaks. These recent spreads of the disease are likely to be also linked with animal movements. Forecasting outbreaks and managing rapid control of the disease request adapted and more flexible models. This study assessed two scenarios of risk in the Comoros Islands and compared the results with some surveillance data in order to determine the potential role of the introduction of an exogenous hazard. The first scenario explored the endemicity of the disease through insect-borne transmission and developed the probability for the disease to be spread throughout the island because of infectious mosquito bites. The second scenario developed a model with new legal introduction of cattle from Tanzania and subsequent contact and infection of bovines in Comoros (Grande Comores). A quantitative stochastic approach permitted to include variability as well as uncertainty in this quantitative risk assessment. Advanced analysis of the sensitivity of the models allowed to explore the most probable pathways of transmission and therefore to define thresholds to set priorities in the RVF surveillance and the control measures. (Texte intégral

    Le poney musey et les pratiques vétérinaires (région de Gobo, Nord-Cameroun)

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    Le poney a, chez les Musey, un statut spécifique, qui le situe entre l'homme et l'animal. Sa carrière est jalonnée de rituels qui s'apparentent fortement aux rites de passage de la vie d'un Musey. Les affections du poney et les soins qui s'y rattachent prennent en compte cette part d'humanité. La pharmacopée musey dispose d'un important registre relatif au poney et qui recoupe, en partie, celui réservé à l'homme. L'originalité s'exprime aussi dans les interventions auxquelles se livrent les Musey sur leurs équidés pour soigner des maladies cutanées et des affections de l'appareil locomoteur. Ces savoirs sont, néanmoins, en recul devant des formes de soins relevant d'aires culturelles plus vastes et intéressant d'autres races équines. (Résumé d'auteur

    Animal leptospirosis in small tropical areas

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    Leptospirosis is the most widespread zoonosis in the world. Humans become infected through contact with the urine of carrier animals, directly or via contaminated environments. This review reports available data on animal leptospirosis in ten tropical islands: Barbados, Martinique, Guadeloupe, Grenada, Trinidad, New Caledonia, Hawaii, French Polynesia, La Re´union and Mayotte. Leptospirosis is endemic in these insular wild and domestic fauna. Each island presents a specific panel of circulating serovars, closely linked with animal and environmental biodiversity, making it epidemiologically different from the mainland. Rats, mongooses and mice are proven major renal carriers of leptospires in these areas but dogs also constitute a significant potential reservoir. In some islands seroprevalence of leptospirosis in animals evolves with time, inducing changes in the epidemiology of the human disease. Consequently more investigations on animal leptospirosis in these ecosystems and use of molecular tools are essential for prevention and control of the human disease. (Résumé d'auteur

    La viande de porc dans tous ses états. Accompagner les opérateurs pour améliorer la qualité des viandes dans les pays du Sud

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    Bluetongue and epizootic hemorrhagic disease in La Réunion; a burden on ruminant farming

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    Since 2002, the livestock of Réunion Island has been subject to reoccurring outbreaks of Bluetongue (BT) and Epizootic Hemorrhage Disease (EHD). To find out a solution to this problem, that can have severe financial implications to ruminant farmers, a study was carried out between March and September of 2011. The aims of this study were: (1) to confirm the circulation of the viral agents in relation to both host reservoirs and insect vectors; (2) to assess the health status of Réunion Island's livestock; and (3) to identify major risk factors pertaining to ruminant farming due to these viruses. A total of 254 cows from 51 farms and 206 sheep and goats were chosen randomly for testing. Multiple blood samples were taken from all sampled animals. Farming procedures and environmental conditions were assessed for each farm via a questionnaire. Any animal exhibiting clinical symptoms of viral infection was also tested. Serology was done using commercially available LSIVET kits, viral detection was performed via RT-PCR and genotyping was performed externally. Logistic regression was used to assess potential risk factors after a fist of univariate analysis (Chi2). Serology studies suggested that ~50% of ruminants were positive for Bluetongue and ~40% for EHD. EHDV-1 virus was detected in ~5% of animals and bluetongue variant 2 was detected in ~1%. Statistical analysis showed that the major risk factors for Bluetongue and EHD viral infection of ruminant livestock include; the category of the reared livestock, the presence of organic waste, the presence of a water source and the proximity of another farm. Those results are the first step to a better understanding of what could happen in the futur in Western Europe. (Texte intégral

    Exploitation de l'énergie animale. Diversité de la traction animale et pratiques de culture attelée

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    Au Nord-Cameroun, la diffusion de la traction animale date des années 1950; elle est associée au développement de la culture cotonnière. Aujourd'hui, la traction bovine est la principale source d'énergie animale utilisée pour la traction (37 000 paires de bovins en 1995), mais d'autres formes de traction existent comme la traction asinienne (14 000 ânes de trait en 1995), et la traction équine (2 000 chevaux de trait en 1995). Quatre zones agro-écologiques ont été distinguées dans le bassin cotonnier à partir de critères physiques, humains, climatiques et agricoles. Dans ces zones, l'extension des trois formes de traction a connu des formes diverses qui sont analysées. L'utilisation de l'énergie animale se limite surtout à la culture attelée, et notamment au labour, bien qu'une diversification soit d'ores et déjà avancée pour les travaux d'entretien (sarclage et buttage). Le retard accusé en matière de transport est important : on estime que seulement 6 % des propriétaires d'attelages possèdent une charrette. En se fondant sur des enquêtes réalisées entre 1991 à 1994 sur un échantillon de plus de 300 exploitations du bassin cotonnier, cette étude analyse la place de la culture attelée dans les systèmes de production et décrit les pratiques paysannes de culture attelée espèce par espèce (bovine, asinienne et équine). Le processus de diversification des animaux de trait, constaté à la lecture des statistiques de la Sodécoton, est analysé finement selon les problèmes et les besoins des producteurs recensés dans les zones agro-écologiques identifiées

    La fièvre de la Vallée du Rift à Mayotte : de la surveillance à la détection du génome viral

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    La fièvre de la vallée du Rift est une arbovirose zoonotique transmise par des insectes vecteurs, elle touche l'Homme et de nombreuses espèces animales. Elle est transmise à l'Homme lors de son exposition aux aérosols lors des avortements chez les ruminants or lors de l'abattage d'animaux virémiques. Elle est présente à Mayotte depuis au moins 2004 et ne cesse d'y circuler. Dix cas cliniques humains ont jusqu'ici été diagnostiqués. Des études phylogénétiques ont montré l'appartenance de la souche virale isolée à Mayotte au clade Est-Africain. Un grand nombre d'hypothèses quant à l'introduction de ce virus à Mayotte peuvent être avancées, la plus probable étant l'importation illégale d'animaux vivants. (Résumé d'auteur
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